samedi 30 novembre 2013
STAR BIS : ALVARO VITALI
Alvaro VITALI !!! C'est le petit à gauche... La drôle de trombine. Au-dessus de lui, la sublime Marisa Mell, et les deux autres belles sont Paola Senatore et, en porte-jarretelles, Sabrina Siani.
Tous réunis dans LA ZEZETTE PLAIT AUX MARINS, choisi par la Cinémathèque pour un double programme "Alvaro Vitali" organisé le 18 février 2005, comme un feu d'artifices avant de quitter la salle des grands boulevards.
On annonça la venue d'Alvaro, mais il fut empêché au dernier moment. Révélé par Federico Fellini (qui le fait tourner dans SATYRICON, FELLINI ROMA, AMARCORD et LES CLOWNS), vedette de sexy-comédies, il est extrêmement populaire en Italie. Des journalistes italiens, stupéfaits d'apprendre que la Cinémathèque l'avait invité pour une soirée Bis en son honneur, pensaient à un canular et appelaient la Cinémathèque pour vérifier l'info.
Il n'est donc pas venu, mais... ce n'est que partie remise? Et pourquoi pas le convier aux journées anniversaires de mars prochain, pour la sortie du Coffret?
Et n'oubliez pas notre projet Coffret du Bis sur Ulule
vendredi 29 novembre 2013
Monstres du Bis
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Le Manoir maudit (Metempsycho, 1963) |
Retrouvez-les tous sur Ulule.
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Jack l'éventreur (1959) |
jeudi 28 novembre 2013
EUROCINE : LE BIS A LA FRANÇAISE
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affiche de la Scala |
Je suis
ce soir invité par le cinéma Scala, à Thionville, boulevard Foch, pour
présenter mon dernier documentaire : EUROCINE, 33 CHAMPS-ELYSEES, qui sera
suivi du LAC DES MORTS VIVANTS de… J.A. Lazer.
Jean-François
Rauger l’avait programmé le 22 mars dernier. Eurociné, créé par le forain
Marius Lesoeur, est une saga familiale étonnante dans le paysage de la série B
française, qui abandonna toute respectabilité d’un cinéma classique au milieu
des années 60 pour tourner des films bon marché, de plus en plus bizarres. Elle
a été mise à l’honneur à trois reprises par les séances Bis de la Cinémathèque
française. Une première fois mémorable le 12 juillet 1996 avec Lorna, la lionne du désert et Les Diamants du Kilimandjaro, une
deuxième fois le 14 février 202 avec le magnifiquement dérisoire Homme à la tête coupée et Les Filles du Golden Saloon, + le moyen
métrage inspiré de Saint-Ogan, Zig et
Puce sauvent Nénette et la troisième fois ce 22 mars 2013. Daniel Lesoeur,
pdg de la firme, fils de Marius, se déplaça à chaque fois, répondant aux
questions parfois délicates du public. Son père Marius, très âgé, assista même
à la séance de 2002.
Les
joyaux du catalogue Eurociné sont les nombreux films tournés par Jess Franco,
dont plusieurs furent aussi programmés au Bis, comme Shining Sex, Christina princesse de l’érotisme et L’Horrible Dr Orlof.
D. Lesoeur, mézig et JF Rauger, le 22/03/2013 à la CF, salle Henri Langlois. |
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Lina Romay dans La Comtesse noire, programmée les 07/02/1997 et 06/07/2012 |
Libellés :
Cinéma Bis,
Cinémathèque française,
Daniel Lesoeur,
Eurociné,
Eurociné 33 Champs-Elysées,
Jean-François Rauger,
Jess Franco,
Le Scala (Thionville),
Lina Romay,
Marius Lesoeur
BIS VOL. 4 : 2003 – 2008. La Chair et le Sang
Et
voici George Eastman, le colosse qui se mange lui-même dans ANTHROPOPHAGUS de
Joe D’Amato, choisi pour la couverture du volume 4 de notre Coffret du Bis.
Cette œuvre bississime (on peut dire cela ?) fut programmée au Cinéma Bis
de la Cinémathèque française le 14 avril 2006, dans un double programme « Joe
d’Amato, le sang et la chair », couplé avec LE SEXE NOIR, tous deux
présentés dans des copies neuves.
Joe D’amato…
Un habitué des séances tout au long de ces vingt années : Le
Gladiateur du futur (programmé le 10/02/1995), La Nuit fantastique des morts
vivants (le 14/04/1995), Blue Holocaust (le 27/09/2002), Voluptueuse Laura (le
23/03/2007), Black Emanuelle en Orient (le 01/02/2008), Emmanuelle et les
filles de Madame Claude (le 04/04/2008), Les Déchaînements pervers de Manuela
& Les Amours interdites d’une religieuse (le 07/01/2011), La Femme
pervertie (le 14/12/2012, avec de nouveau Le Gladiateur du futur). Beau
palmarès… De quoi faire des flyers délirants et de permettre à Jean-François
Rauger quelques analyses passionnantes sur la décadence du cinéma d’exploitation
transalpin et ses mauvaises pulsions:
« Si
Joe D’Amato peut être considéré comme l’exemple parfait du cinéaste d’exploitation
à l’état chimiquement pur, c’est parce que ses films s’adressent aux mauvaises
pulsions d’un spectateur qui demande au cinéma, non seulement des sensations
fortes mais aussi l’assouvissement d’un irrépressible désir de voir. Voir ce qui a longtemps été caché et réprimé,
concilier deux dimensions irrésistiblement attachées à une Italie catholique,
la répression et l’extase. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que, parallèlement à
son image d’auteur érotique, se soit collée aussi celle d’un fabricant d’horreur
gore. Voir les corps à nu, l’intérieur
et l’extérieur, l’épiderme et les viscères, telle est la recherche du cinéma de
Joe D’Amato. » (flyer du 14 avril 2006).
Le
quinquennat 2003/2008 fut marqué par d’autres œuvres comme L’Antéchrist, Les Traqués de
l’an 2000, La Goulve, Le Sadique aux dents rouges, Le massacre des morts
vivants, Thriller, Soudain… les monstres, La mort a pondu un œuf, Blue Rita,
Malicia, La Nave de los monstruos, Murder Obsession, The Corpse Grinders, Les
Sévices de Dracula, Paprika, I Drink Your Blood, Prisonnières des Martiens, etc.
Avec les venues d’Aldo Lado, Tinto Brass, Joe Sarno, Jean-Pierre Bouyxou, David
Schmoeller, Pierre B. Reinhard, Jean-Claude Roy, Lamberto Bava, Paul Schrader,
Paul Naschy, Jorge Grau, Giulio Questi.
Ce
volume 4 est le plus riche en pagination (272 pages) car la Cinémathèque
française proposa de nombreuses fois deux flyers différents pour une séance.
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Voluptueuse Laura |
DINOSAURE BIS
Le 2 mai 2008, le Cinéma Bis de la Cinémathèque française avait concocté un double programme "Monstres préhistoriques" : LES MONSTRES DE L'ÎLE EN FEU, une série B Universal plutôt naïve avec un homme de néandertalien ahuri, revenu d'un profond sommeil dans l'époque moderne, et LE MYSTERE DE L'ILE AUX MONSTRES, loufoquerie hispanique de Juan Piquer Simon, avec Peter Cushing égaré mais toujours flegmatique, et Terence Stamp en roue libre. Séance divertissante...
Prévente du Coffret sur Ulule.
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Affiches de Belinsky |
BIS VOL. 3 : 1998 - 2002
La couverture du volume 3 constituant le Coffret du Bis est la très chère Barbara Valentin, l'une des strip-teaseuses échouées sur l'île du MORT DANS LE FILET, programmé par la Cinémathèque française le 3 mars 2006, en double programme avec Le Froid Baiser de la mort.
De sa bouche stupéfaite (elle vient de découvrir le fameux mort dans le filet!), elle ouvre les réjouissances d'un quinquennat Bis particulièrement riche. Citons au hasard, parmi les titres contenus dans ce volume: Le Survivant, Le Bossu de la morgue, Tourist Trap, Les Exploits érotiques de Maciste dans l'Atlantide, Les Envahisseurs de l'espace, Les lèvres rouges, Schizophrenia, La Tarentule au ventre noir, Vierges pour le bourreau, The Wicker Man (en présence d'Ingrid Pitt!), Le Couvent de la bête sacrée, Le Vampire et le sang des vierges, Les Tueuses en collant noir, La Toubib aux grandes manoeuvres, Le Continent des hommes poissons, etc.
Impressionnant, non? Et il y eut aussi, le 23 octobre 1998, un double programme incroyable, avec DANGER DIABOLIK et l'inédit SEMAFORO ROSSO, dernier film de Mario Bava.
Vus retrouverez tout cela dans ce volume copieux de 240 pages, avec des textes, aux versos des flyers, de Jean-François Rauger, Olivier Père et d'autres. Pour cela, je vous invite à souscrire sur Ulule avant qu'il ne soit trop tard..!
mercredi 27 novembre 2013
DIABOLIK, KONGA, ORLOF dans 1 COFFRET de 5 VOLUMES
BIS VOL. 2 : 1993-1997
Ceci
est la couverture du VOLUME 2 (sur les 5) du Coffret du Bis. Il s’agit de momie
mexicaine de LA VENGEANCE DE LA MOMIE (1964) qui terrifia les spectateurs de
la Cinémathèque française à deux reprises. La première fois le 7 janvier 1994,
lors d’un double programme « Momies » avec La Malédiction des pharaons.
C’était seulement la quatrième séance du Cinéma Bis… Puis une seconde fois le 9
juin 2006 dans un double programme « René Cardona père et fils »,
séance mémorable avec l’étonnant Guyana la secte de l’enfer.
Ce
deuxième volume propose la reproduction de tous les flyers des séances de 1993
à 1997. Autant dire les années décisives, fondatrices, celles où les
programmateurs, Christophe Barathon et Jean-François Rauger, ont exploré toutes
les pistes – western, kung fu, épouvante, giallo, érotisme, série B américaine –
et construit le cadre des soirées. C’est aussi, naturellement, la période qui
fut la plus compliquée à reconstituer. Les éléments originaux n’avaient pas été
conservés par la Cinémathèque. Le flyer de la deuxième séance (téléfilms de Sam
Peckinpah, le 19/11/1993) nous donna le plus de fil à retordre.
Ces
premières années sont marquées par le travail graphique de Christophe Barathon,
inspiré de la culture rock qui raffolait de programmes photocopiés et de
fanzines. Période Noir et Blanc aussi. Nous les avons donc tous réunis, sur 256
pages, et imprimés avec différentes bichromies.
1993-1997,
c’est, en vrac : Les soucoupes
volantes attaquent, Blacula le vampire noir, Les Frissons de l’angoisse, El
Chuncho, Le Viol du vampire, Toxic Avenger, Ça branle dans les bambous, Amok l’homme
à deux têtes, Le Médecin dément de l’île de sang, L’Incroyable Alligator,
Isabelle duchesse du diable, La Possédée du vice, Lorna la lionne du désert, Le
Dernier Monde cannibale, Les Rats de Manhattan, Les Confessions d’un mangeur d’opium,
Superman le diabolique, etc.
La
particularité de ce premier volume des flyers : un texte de présentation
intitulé EPHEMERA dans lequel
Christophe Bier revient sur l’histoire et l’évolution formelle des flyers et
leurs mutations graphiques, signale quelques particularités (des formats
inhabituels, des doubles flyers, des problèmes techniques). Ephéméra c’est un « nom anglais, masculin pluriel, dérivé du grec.
Objets et publications destinés à une durée courte : dépliants
publicitaires, papiers d’emballage, cartes de vœux, catalogues, tickets,
prospectus, cartons d’invitations, tracts de spectacle, affiches électorales,
etc. ».
« Ephemera
chiffonnés dans la poche, pliés, jetés après les séances, perdus, ces
mini-programmes n’ont jamais eu la vocation d’être conservés. Au sein même de
la Cinémathèque française, leur archivage a été négligé, ignoré même de la
Bibliothèque du Film. Notre ensemble est constitué de différentes sources. Les
quatre premières saisons historiques ont été prêtées par Christophe Barathon.
La suite provient de collections incomplètes sauvegardées par des assidus du
Bis qui n’ont pas eu à déménager – source classique de disparitions de flyers –
ou qui furent des plus méticuleux. »
Voilà, vous savez presque tout sur ce volume 2 du Coffret,
d’un format 11 x 15 cm, au façonnage solide (dos carré cousu et collé).
PS: Ce
matin, la souscription a atteint les 80% de l’objectif. Encore un effort, cher
lecteur !
mardi 26 novembre 2013
Les Offres du BIS
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Réincarnations (Gary Sherman), programmé le 27/03/1998. |
L'offre à 145 euros avec le coffret de tampons Bis créé par Sardon a déjà presque atteint la moitié de son quota: 14 préventes sur les 30 disponibles.
Attention, l'offre économique à 115 euros, qui permet d'obtenir 2 coffrets numérotés et signés par les auteurs, est presque épuisée. Il ne reste plus que 3 offres disponibles qui permettront aux plus malins de s'associer à deux pour avoir un coffret au meilleur prix.
Contre toute attente, nous avons depuis le tout premier jour des préventes, un candidat au tatouage, qui a souscrit à une offre de 500 euros (plus que 2 disponibles) pour avoir le coffret + un tatouage fait par le studio Tin-Tin.
L'offre exceptionnelle à 1000 euros (2 disponibles) n'a encore trouvé aucun amateur. Il s'agit pourtant d'obtenir un Coffret du Bis + un Coffret Sardon + un tatouage d'après photo exécuté par Tin-Tin en personne. Je vous garantis que Tin-Tin et ses aiguilles sont moins dangereux que l'infirmière de REINCARNATIONS !
Déjà un très grand merci à tous ceux qui ont souscrit à nos différentes offres.
Libellés :
Cinéma Bis,
Gary Sherman,
Réincarnations,
Sardon,
studio Tin-Tin,
Tin-Tin
BIS VOL. 1: Un vendredi soir sur deux à la Cinémathèque française
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volume 1 du Coffret du Bis |
Voici la couverture du volume 1 qui compose notre Coffret du Bis. Pour célébrer ces 20 ans de programmation, nous avons choisi quelques images de couverture représentatives. Ici, vous reconnaissez la magnifique Lina Romay, bouche maculée du sang et de la semence de Jack Taylor, dans le chef-d'oeuvre de Jess Franco, LA COMTESSE NOIRE, réalisé en 1973.
Le film avait été programmé une première fois dans un double programme Franco, le 7 février 1997, puis en hommage à Lina Romay (c'est sans doute l'un de ses plus grands rôles) le 6 juillet 2012.
Avec en ouverture un texte inédit de Jean-François Rauger, Poétique des extrêmes, ce volume 1 est rédigé par Gilles Esposito, grand connaisseur du Bis et spectateur assidu des séances dès la première heure.
Titre de son essai: Un vendredi soir sur deux à la Cinémathèque française
Les titres de chapitre:
Le Triangle à quatre côtés (en guise d'avant-propos)
Quatre-Vingt-Treize
Tout le cinéma dans le cinéma... Bis (ou Pour en finir avec la question du nanar)
20 films pour 20 ans
A vendredi prochain... (Tant qu'il y aura de la pellicule dans le projecteur)
+ Trois longs entretiens que lui ont accordés Christophe Barathon, Olivier Père et Jean-François Rauger.
+ la chronologie exhaustive et détaillée des 20 ans de programmation.
+ un index des oeuvres et noms cités dans ce volume 1 et dans les 20 ans de programmation.
Ce volume sera donc une copieuse entrée en matière, une analyse de cette longue programmation, les 4 autres volumes étant constitués de la reproduction de la totalité des flyers.
lundi 25 novembre 2013
Nuit du Bis à Thionville
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flyer recto/verso du 22/03/2013 |
Vendredi 29 novembre à 20h30 je serai au cinéma Scala de Thionville, boulevard Foch, afin de présenter mon
dernier documentaire, EUROCINE 33 CHAMPS-ELYSEES,
accompagné d'un long métrage de cette incroyable boîte de
production française
Mon documentaire, actuellement programmé sur Ciné +, avait eu une
avant-première dans un double programme Bis de la Cinémathèque française le 22
mars 2013, accompagné d’un film Eurociné.
Perçu, à mon corps défendant, comme l'exégète de la firme, Jean-François
Rauger m'avait demandé conseil pour le choix. Tout le casse-tête d’une
programmation… le quotidien de Jean-François depuis 20 ans au Bis comme aux
autres programmations… Que choisir pour illustrer le documentaire sur Eurociné ?
Un bon film ou… un mauvais ? L’HOMME A LA TETE COUPEE, l’un de mes
préférés, avait déjà été présenté hélas. Que restait-il ? Un Jess Franco ?
Mais ses films sont-ils si caractéristiques du style Eurociné ? Un film de
guerre du genre ELSA FRAULEIN SS ? PIGALLE CARREFOUR DES ILLUSIONS ?
Ces titres, certes bourrés de charme, supporteraient-ils la critique du public
du Bis qui n’est pas constitué que de cinéphages purs et durs. J’ai suggéré à
Jean-François la carte de la sidération : proposer non pas un bon film, ou
le moins mauvais, mais… le pire !
Un qui soit caractéristique des années 70, du remontage et de l’art d’assaisonner
les stock-shots. J’ai proposé comme expérience unique DES FILLES DANS UNE CAGE DOREE.
Et Jean-François, est-ce surprenant, m’a suivi dans cette extrêmité.
Certains spectateurs furent en effet déconcertés devant cet objet filmique.
Daniel Lesoeur, pdg d’Eurociné, qui présenta la soirée avec moi, usa d’une
formule dont il a le secret : « j’ai l’habitude de dire que le
catalogue Eurociné est comme un diamant, avec de multiples facettes. UNE CAGE
DOREE est une des facettes du diamant… »
Nous n’avons pas poussé l’expérimentation au maximum. La Cinémathèque
possède trois copies du film, toutes trois différentes. L’une, plus longue,
contient des inserts pornos qui remplacent des morceaux de narration. Nous
avons choisi la version sans les inserts pour privilégier une forme où le récit
est moins malmené…
A Thionville, il n’y aura pas de cage dorée, mais une œuvre phare d’Eurociné,
l’un des plus gros succès, vendu dans le monde entier, LE LAC DES MORTS VIVANTS, réalisé par Jean Rollin.
J'ai ainsi le grand privilège de succéder à Thionville à des films comme
ANTHROPOPHAGUS, ATLANTIS INTERCEPTORS et YOR, CHASSEUR DU FUTUR, et d'ouvrir la saison. Ces « nuits du Bis à la Scala »
instituées mensuellement depuis novembre 2012 est un rendez-vous comme il en
existe de plus en plus en province, animé par des programmateurs passionnés qui
font partager les joies du cinéma bis et du support 35 mm, dans un esprit proche
de la Cinémathèque française.
On peut certainement dire que les succès des séances Bis de la Cinémathèque
ont permis d’exhumer le cinéma bis d’un purgatoire ou d’une chapelle de
cinéphiles, ont contribué à sa visibilité et à sa reconnaissance, au même titre
que certains travaux critiques, et ont aidé à la réalisation de rendez-vous
réguliers comme les Nuits du Bis à la Scala.
Rendez-vous vendredi prochain : http://www.scala-thionville.fr/evenements/5-Christophe_Bier_presente_son_documentaire
PS : aujourd’hui nous venons de dépasser la 91ème
prévente sur Ulule. Ne tardez pas trop, le tirage du Coffret est limité.
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affiche Nuit Bis Scala |
75 % de l'objectif de souscription est atteint !
Merci à tous ceux qui nous accordent leur confiance... Mais le compteur tourne, alors si vous ne l'avez pas encore fait, souscrivez et réservez votre coffret anniversaire sur ulule !
samedi 23 novembre 2013
Flyers BIS : les avez-vous tous gardés?
Qui peut les avoir tous gardés depuis 20 ans? Qui donc a pu assister à toutes les séances au point d'en avoir gardé tous les flyers? Sans compter que ces feuilles volantes se perdent facilement, s'égarent dans des déménagements successifs. Les archives même de la Cinémathèque française sont très incomplètes sur ces flyers. Ils n'ont jamais eu la vocation d'être conservés.
Enfin, avouez qu'il n'est guère pratique de les étaler ainsi sur le sol, au risque de les déclasser...
Grâce à notre coffret du Bis, nous aurez la totalité des flyers, soit plus de 400!, y compris les variantes pour certaines séances, classés méthodiquement dans la chronologie des séances. Et impossible qu'un coup de vent les déclasse, car ils seront reliés dans 4 ouvrages, que je vous présenterai encore plus en détail très prochainement. Et ces ouvrages, du même format que le livre écrit par Gilles Esposito, seront conservés dans un magnifique coffret.
Souscription spéciale sur Ulule.
jeudi 21 novembre 2013
Olivier Père, programmateur du Cinéma Bis
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affiche de Constantin Belinsky |
« L’intérêt de la Cinémathèque pour le Bis
a même commencé avant les doubles programmes. Je me souviens très bien du cycle
« MANIERISMES » organisé à
la salle du Palais de Tokyo, qui avait
un peu constitué la signature de l’arrivée de Jean-François Rauger, en termes de ligne éditoriale. J’y avais
notamment vu Colorado de Sergio Sollima, que j’avais trouvé absolument
génial, alors que je connaissais surtout les westerns de Leone et quelques-uns
de Corbucci. L’effet que le film a exercé sur tous les spectateurs, y
compris Jean-François, a sûrement ouvert la voie à l’idée de programmer
davantage ce type de cinéma, et de lui consacrer des rendez-vous réguliers.
Pourtant, Colorado était présenté
dans une copie en VF, tronquée, en très mauvais état, mais l’impression qu’il
provoquait restait très forte. […] Il y avait aussi eu une diffusion du Dernier
Face à face sur TF1, sous le titre Il
était une fois en Arizona, et ça avait été une telle découverte que j’ai
entamé une quête de tout ce pan du cinéma auquel on avait alors très peu accès,
sinon grâce à la survivance des dernières salles de quartier ou à ces boutiques
improbables qui bradaient encore des VHS. Bref, les années 90 ont été une
période où j’ai consacré beaucoup de temps, d’intérêt, d’énergie, de curiosité,
à ce qu’on appelle le cinéma bis. Et les soirées de la Cinémathèque,
programmées à l’époque par Christophe Barathon, étaient à cet égard des
rendez-vous incontournables, autour desquels s’est constituée une petite
communauté d’amateurs jeunes ou moins jeunes. Ainsi, s’est créée quelque chose
d’assez nouveau, je pense, dans le paysage cinéphilique de l’époque : on
accordait enfin de l’importance - parfois beaucoup, peut-être trop - à des
films qui avaient en tout cas été méprisés et ignorés pendant très longtemps. »
Voici en exclusivité un extrait du long
entretien qu’Olivier Père a accordé à Gilles Esposito pour le livre de notre
Coffret BIS. Olivier Père, spectateur assidu des séances Bis, a participé
pendant une douzaine d’années à leur programmation. Après avoir été délégué
général de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, il a quitté la Cinémathèque
en 2009 pour devenir directeur artistique du Festival de Locarno. Il est
aujourd’hui à la tête d’Arte France Cinéma. Les spectateurs du Bis lui doivent
d’avoir exhumé des collections Films de la Cinémathèque française un giallo
aussi rare à l’époque que Carole / Les salopes vont en enfer
de Lucio Fulci et d’avoir remis en valeur certains cinéastes anglais comme
Peter Sykes et Roy Ward Baker.
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Tinto Brass et Olivier Père, aux Grands Boulevards, 04/11/2006.
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Daniel Keryzaouën
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mercredi 20 novembre 2013
Figures de Steele
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Les Amants d'outre-tombe |
C'est elle - qui d'autre! - qui a ouvert les séances du cinéma bis, le vendredi 22 octobre 1993, avec un double programme superbe: Les Amants d'outre-tombe de Mario Caiano et La Chambre des tortures de Roger Corman.
Le flyer alors distribué fut une double A6 de 4 pages. Il comportait un texte de Jean-François Rauger qui jetait les bases programmatiques des vingt années à venir. Cf ci-dessous.
Précisons aussi une actualité éditoriale qui tombe à pic: la parution de Barbara Steele, la diva du cinéma fantastique, un livre écrit par Eric Escoffier, édité par Alain Schlockoff. Eric Escoffier est un pionnier du fanzinat, créateur jadis du fanzine niçois Ténèbres, toujours en activité avec Les Monstres de la nuit et désormais auteur de livres (on lui doit aussi un Peter Cushing).
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pages intérieures du flyer du 22 octobre 1993 |
mardi 19 novembre 2013
Le BIS ou la Poétique des extrêmes, selon Jean-François Rauger
John Phillip Law & Marisa Mell, Danger Diabolik (séance du 23/10/1998).
Poétique
des extrêmes,
tel est donc le (beau) titre que Jean-François
Rauger a choisi pour son texte inédit qui ouvrira le premier livre de notre
coffret Bis. Celles et ceux qui ont lu L’œil
qui jouit (Yellow Now, 2012), qui reprend un certain nombre de ses textes
autour de protagonistes du cinéma dit bis, connaissent sa réflexion sur la post-modernité au cinéma et son
aversion, plutôt radicale, pour la notion de genres. Il voit dans le maniérisme
de Mario Bava les mutations d’un monde hanté par la décadence et la
décomposition, dans lequel l’humain passe du sujet à l’objet, comme Diabolik,
transformé en statue, un cinéma qui témoigne et réfléchit à la fois sur « la
disparition des eschatologies qui rendaient possible le cinéma de genre. »
On lui doit de brillantes analyses sur l’œuvre labyrinthique, répétitive de
Jess Franco, sur la sexy-comédie italienne perçue comme la forme ultime et
dégradée de la grande comédie italienne. Théoricien virtuose et ludique, il
arpente depuis vingt ans, depuis la première séance Bis de 1993, les scènes
successives de la Cinémathèque française, du palais de Chaillot à la petite
salle du Faubourg du Temple, en passant par l’ancienne salle porno des Grands
Boulevards (le défunt Brooklyn) jusqu’aux salles modernes de Bercy. Monsieur
Loyal enthousiaste captivant son public dans un stand-up historique et érudit, il
manie les théories esthétiques, entraîne le spectateur vers des chemins insoupçonnés.
Dans le
flyer historique de la toute première séance du 22 octobre 1993, un double
programme Barbara Steele avec Les Amants
d’outre-tombe et La Chambre des
tortures, le texte, non signé, rédigé par Jean-François Rauger annonçait
« un rendez-vous régulier, une soirée, tous les quinze jours, où seront
présentés, dans le cadre d’un double programme, dans la tradition des défuntes
salles de quartier, deux films représentatifs de ce qu’on appelle "le cinéma bis". » Se
doutait-il alors que, vingt ans plus tard, ces séances seraient toujours des
rendez-vous réguliers de la Cinémathèque ? Il dessinait dans ce flyer la
politique programmatique des séances : « Péplums, films de cape et d’épée
ou d’épouvante, mélodrames, science-fiction, il s’agira de redécouvrir la part vive, jubilatoire d’un cinéma
populaire victime de la disparition de l’exploitation indépendante et de son
recyclage par la télévision suscitant les tentatives "revival" des
"dernières séances". Il ne sera pas question de mimer la
programmation indifférenciée et aléatoire des dernières salles populaires
parisiennes mais, de façon plus systématique, de donner un coup de projecteur
sur quelques auteurs, petits maîtres, habiles artisans, acteurs inépuisables et
improbables. Mais surtout, la présentation de films de série à la Cinémathèque
française-République devra se comprendre comme un fragment itératif d’une histoire permanente du cinéma dont ces films
constituent une part maudite, parfois poétique, pas nécessairement vouée à une
quelconque légitimation culturelle, ce qui en fait tout le prix. Ces
vendredi-bis se veulent un laboratoire où se concrétisera la perception des
genres cinématographiques comme tradition vivante, machines à fabriquer les
mythes mais aussi machines à penser. »
Avec
lui, le cinéma bis n’est donc pas le pré carré d’une chapelle d’initiés, une
histoire figée, une affaire de nostalgie. C’est certainement pourquoi il se
félicite de l’absence (et de l’impossibilité ?) d’une définition précise
du terme. Poétique des extrêmes, le titre de son texte, délivre des
indices. Jean-François Rauger y écrit que « le bis est un art de la mauvaise
pulsion » et qu’il est « un cinéma fondamentalement post-hollywoodien ».
Mais vous pourrez découvrir ses dernières réflexions en mars prochain. Ajoutons
que nous publierons aussi un entretien mené par notre auteur Gilles Esposito,
dans lequel Rauger revient sur l’historique et l’évolution des séances bis,
révèle le fétichisme du public, rapporte quelques anecdotes et explique
pourquoi ces séances sont aussi les plus rentables de la Cinémathèque.
Sergio Martino, son épouse et Jean-François Rauger (à droite),
lors de l'ouverture du cycle Martino, sur les Grands Boulevards, le 26/01/2001.
vendredi 15 novembre 2013
69 vs. 405 : LES CHIFFRES DU BIS
69 ! C’est très exactement
le nombre de préventes enregistrées ce matin sur le site Ulule pour notre
Coffret du Bis. Ce qui représente déjà 57% de l’objectif à atteindre. Il reste
pour cela justement 57 jours. Continuez vos efforts, Camarades, le Coffret est
à vous !
69… c’est aussi un chiffre tout
en promesses qui nous rappelle que la pornographie s’est parfois immiscée, en
loucedé, dans les 20 ans de programmation du Bis, particulièrement par le biais
de copies d’exploitation hardifiées par les exploitants. Ce fut le cas en
découvrant des pornos soft français comme Les
Tringleuses d’Alphonse Beni, Couche-moi
dans le sable et fais jaillir ton pétrole de Norbert Terry ou encore l’incroyable
Hippopotamours de Christian Fuin. La
présence aux génériques des premières hardeuses hexagonales comme Sylvia
Bourdon et Claudine Beccarie nous garantissait des plans hardouillets que les
copies présentées ont bien confirmés.
Gilles Esposito explique dans le
livre qui accompagnera l’intégralité des flyers de notre Coffret que le cinéma
porno est le « stade terminal du cinéma bis », sur lequel la programmation
a fini par achopper : « avec ce véritable « cinéma ter »
qu’est le porno, il faudrait en un sens repartir à zéro, en affrontant les
problèmes posés à la fois par les spectateurs (rires de défense face à la furie
du désir et, plus sympathique, satyres en imper) et par la frilosité des
pouvoirs culturels, en ces temps de retour de bâton moralisateur. » Durant
ces 20 ans, il recense cependant trois films hard : Sesso nero de Joe D’Amato (14/04/06), « qui s’est d’ailleurs
révélé très étonnant et assez beau en échafaudant une sorte de "porno
d’horreur" où un macho rongé par un cancer de la prostate est hanté par le
fantôme de sa maîtresse disparue" ; Le
Pensionnat des petites salopes, présenté par son réalisateur Pierre B.
Reinhard en clôture d’un triple programme 3D ! à la séance du 18 décembre
2009 ; et un troisième titre, lors d’une séance très curieuse que nous laissons à Gilles le
soin de raconter:
« Le flyer annonçait un double programme
« Sexploitation » (16/01/09) avec en deuxième long métrage Excitation, un nudie de Lee Frost. Mais
peu avant la séance, les gens de la Cinémathèque se sont rendu compte que les
bobines recelaient en fait un film de Roberta Findlay, rapidement identifié
comme le soft The Altar of Lust.
Cependant, ce n’était pas encore fini : vérification faite, cette VF
portant au générique le titre Exitation
(sans le c !) était celle de Rosebud,
un autre Findlay qui, lui, est résolument hard. Et le hasard faisant souvent
bien les choses, le résultat était à nouveau une jolie surprise, marquée par
une structure en flash-back mélancolique, par la durée lancinante des plans et
par une photo soignant le grain des peaux. Voilà pour une œuvre dont on ignorait
totalement qu’elle avait été distribuée en France, et dont il ne reste
peut-être plus d’autre copie à la surface de la planète. Grandeur et misère des
collections des cinémathèques, dont l’inventaire exact est probablement
impossible à réaliser. »
405… C’est le nombre de séances Bis
présentées par la Cinémathèque française depuis le 22 octobre 1993, en comptant
celle de ce soir, au titre facétieux : « Cyborg m’était conté ».
Dans l’intitulé des doubles programmes, les programmateurs ont toujours balancé
entre un sérieux objectif (Histoire permanente des vampires, Les Perles rares
du western spaghetti, Science-fiction japonaise, Trésors du fantastique
américain) et une fantaisie débridée. On se souvient de : N’importe quoi !
(9 août 1996), Sci-Fi gluante (2 mai 1997), Poupées de cire poupées de sang (8
mai 1998), L’étrange soirée de M. Stéphane (23 juin 2000), La vie duraille (28
mai 2010), etc. Bien évidemment, la chronologie détaillée que nous avons
établie pour le Coffret respecte toujours l’intitulé de ces séances.
jeudi 14 novembre 2013
BIS: EUROCINE à la Cinémathèque en 1996 déjà
Voici une relique INCROYABLE. La reproduction du flyer de la séance Cinéma Bis du 12 juillet 1996, pour la première fois consacrée à la firme EUROCINE, par la Cinémathèque française. A l'époque, cela se passait à République, rue du Faubourg du Temple, non loin du Petit Gibus, même trottoir. On allait au bistrot d'en face pour discuter en attendant la séance à 20h. Jean-François Rauger était déjà l'un des programmateurs des séances, et le M. Loyal. Il avait accueilli Daniel Lesoeur, le producteur d'Eurociné. Lequel avait été assez déconcerté par les rires des spectateur devant le non moins déconcertant LORNA LA LIONNE DU DESERT. Annoncé dans les programmes de la Cinémathèque, LES AMAZONES DU TEMPLE D'OR, film trafiqué par Alain Payet à partir d'un autre film de Jess Franco, avait été remplacé par LES DIAMANTS DU KILIMANDJARO, lui aussi un Franco trafiqué (une manie d'Eurociné) par un certain "Cole Polly". Daniel Lesoeur avait répondu aux questions du public. Grand moment.
Voici le recto et le verso du flyer qui avait été distribué à la séance. A cette époque, c'était du noir et blanc, façonné à coups de cutter, de tubes de colle et de Letraset. De l'artisanat... à la manière d'Eurociné, en quelque sorte. Le texte, écrit par Christophe Barathon (aussi auteur du graphisme du recto), est une analyse très pertinente du style de la boîte la plus fauchée de l'hexagone.
Dans le Coffret du Bis édité par Serious Publishing, en prévente sur Ulule, sortie en mars 2014 pour fêter les 20 ans de programmation du Bis à la Cinémathèque française, vous retrouverez l'INTEGRALITE des 400 et quelques flyers imprimés depuis 1993!!!
mercredi 13 novembre 2013
Quadrichromie (et bichromie)
Le Colosse de Hong Kong, de Ho Meng-Hwa (1977), programmé à 2 reprises aux séances Bis: le 7 juillet 1995 (double programme Shaw Bros, avec Super-Inframan) & le 28 mars 2003, dans un double programme étonnant, baptisé "Dérèglements" avec L'Invicible Kid du kung-fu, avec Weng Weng.
Bonjour,
Je tâche très vite d'apporter sur ce blog le maximum de précisions concernant ce coffret du Bis. Mais déjà, grosso modo, vous en avez compris les grandes lignes: un livre de présentation par Gilles Esposito et 4 livres reproduisant l'INTEGRALITE des flyers édités par la Cinémathèque française lors des séances Bis du vendredi.
Nous avons reçu ce mail soucieux aujourd'hui:
« Les fly en NB seront donc imprimés en quatre couleurs si je comprends bien. Mais quid des fly en couleur présents sur la page du site? seront-ils eux aussi en quatre couleurs ou intégralement en couleur? »
Pour répondre à ces questions, il faut savoir que les 4 ouvrages de flyers seront intégralement imprimés en QUADRICHROMIE. Les flyers originellement en couleurs seront donc... en couleurs. Les flyers noir et blanc - cela concerne la période 1993-février 2005 - ne seront pas... en noir et blanc! Nous avons décidé de jouer avec quelques variations de bichromies. Il était vain de reproduire à l'identique ces flyers: il aurait fallu acheter une photocopieuse ou aller dans un magasin, prendre du papier de bureau, refaire des maquettes A4 et faire des photocopies. Nous avons préféré nous emparer des flyers et leur apporter un nouvel écrin. D'où aussi l'importance du choix du papier, qui sera un peu bouffant. Nous avons cherché une unité esthétique dans un ensemble qui a connu beaucoup d'évolutions graphiques, des débuts avec cutter et tubes de colle et Letraset jusqu'aux récentes maquettes avec le logiciel Publisher.
Il y aura aussi des photographies en couleurs incorporés dans ces livres.
Pour l'instant nous n'envisageons pas le volume de texte et d'entretiens en couleurs... à moins que les souscriptions - vos souscriptions! - dépassent nos espérances et nous permettent d'assumer ce surcoût.
Nous posterons ici, dès que possible, quelques exemples de mises en page.
A bientôt.
mardi 12 novembre 2013
Offensive de cyborgs
Vendredi 15 novembre, un nouveau double programme Cinéma Bis à la Cinémathèque française: Cyborg m'était conté, avec un Sergio Martino sous pseudo (Atomic Cyborg) et un classique avec Jean-Claude Van Damme (Cyborg).
Au fait, le coffret Bis est en prévente sur Ulule depuis hier. Et déjà 32 préventes! N'attendez pas le dernier moment... ou qu'il soit trop tard pour bénéficier des offres limitées ou des prix sympas. Le prix public, hors souscription, sera en effet de 75 euros + les frais de port. En ce moment, sur Ulule, vous pouvez préacheter un Coffret pour seulement 65 euros, port compris.
Intéressant, non?
Et faites circuler l'info. Merci à tous!
lundi 11 novembre 2013
Coffret Bis - La souscription est ouverte depuis ce matin !
Et voilà, notre souscription pour le Coffret du Bis,
célébrant les 20 ans de programmation des doubles programmes des vendredis Bis,
à la Cinémathèque française, est enfin ouverte, depuis ce matin 11 novembre
2013. Disponible sur Ulule.
Elle sera ouverte pendant 60 jours, limitée à 500 exemplaires.
Ne tardez pas, cette édition spéciale ne
connaîtra pas de réédition ou d'édition "économique". Elle n'existera
que sous cette forme.
La Cinémathèque française elle-même, Jean-François Rauger et d'anciens programmateurs des
séances comme Olivier Père et Christophe
Barathon nous ont soutenus
dans cette démarche un peu folle.
L'objet est particulier: un coffret
contenant 5 livres:
1 premier volume raconte l'histoire des
séances, par Gilles Esposito, certainement le journaliste le mieux
placé pour en parler (assidu depuis 1993 à presque toutes les séances), avec
des entretiens (Rauger, Père, Barathon) et un avant-propos inédit de Jean-François
Rauger. Evidemment la
très longue chronologie, séance après séance, de ces 20 années de
programmation, soit plus de 800 titres. Et d'indispensables index pour s'y
retrouver parmi tous les flyers.
4 volumes reproduisent la totalité des
flyers, y compris les variantes (la Cinémathèque s'amusant parfois à imprimer
plusieurs flyers pour la même séance). Le premier de ces volumes contient un
texte de présentation des flyers, sur leur évolution, leur fabrication, un
texte parfois technique que j'ai eu beaucoup de plaisir à rédiger.
Je vous donne régulièrement rendez-vous
sur ce blog. Je répondrai à toutes vos questions et vous donnerai des
informations sur l'évolution du projet.
Christophe Bier.
PS: En ligne depuis ce matin, la souscription
sur Ulule engrange déjà 7 préventes. Grand merci pour les premiers
souscripteurs!
dimanche 3 novembre 2013
samedi 2 novembre 2013
1er novembre 2013: séance Bis "Quartier de plaisirs"
Hier soir à la Cinémathèque française, à la séance du Bis, projection d'une rareté du cinéma d'exploitation allemand: Secteur interdit, ou Les Anges de Saint-Pauli, ou encore, comme le montrent les photos, Les Tapineuses. La copie visionnée présentait quelques inserts plus ou moins soft, tournés par le distributeur français. Très bon film sur le milieu de la prostitution dans les quartiers chauds de Hambourg, du point de vue des proxénètes. Deux clans s'opposent, les macs allemands voyant d'un très mauvais oeil l'installation d'un groupe d'Autrichiens sur leur terrain. L'élégance dandy de Horst Frank s'oppose au négligé torve de Herbert Fux (d'origine viennoise justement). L'un et l'autre sur la seconde photo. Très bonne découverte.
Le flyer rejoindra ceux du coffret que nous allons éditer pour les 20 ans de programmation du Cinéma Bis, dont la souscription va être ouverte dans quelques jours sur Ulule.
Je vous donnerai ici même toutes les informations sur ce projet spécial.
vendredi 1 novembre 2013
Tin-Tin partenaire du Projet "Bis" !
Tin-Tin va choisir 10 illustrations (pavé presse, affiche, personnage) parmi lesquelles 3 souscripteurs (et seulement 3 !) pourront choisir celle que Tin-Tin en personne leur tatouera !
Gilles Esposito, auteur de l'essai "un vendredi soir sur deux"
Journaliste et critique pour le magazine Mad Movies depuis de nombreuses
années. Passionné par le cinéma bis sous toutes ses formes, tant
horrifiques qu’érotiques, il écume les festivals européens du
fantastique, multiplie les entretiens avec des personnalités aussi
variées que Jess Franco, Monte Hellman ou Udo Kier. Il est l’un des plus
prolixes rédacteurs du Dictionnaire des films français pornographiques
& érotiques 16 et 35 mm (Serious Publishing, 2011) et a écrit
plusieurs textes d’Universal Studios 100 ans de cinéma (La Martinière,
2012). Il est certainement l’un des plus assidus spectateurs du Bis
depuis 1993, faisant de lui le conteur idéal de cette aventure
cinéphilique. Pour le coffret Bis, il a interviewé Christophe Barathon, Olivier Père et Jean-François Rauger et rédigé un long essai intitulé « Un vendredi soir sur deux ».
"Série Z" un coffret "Bis" du tampographe Sardon !
Exclusivement réservé à quelques souscripteurs, le tampographe Sardon réalisera un coffret de 36 tampons représentants quelques grandes figures du Bis !
La reproduction des flyers distribués à chaque séance, rassemblés dans 4 volumes, soit plus de 400 documents recto-verso !
Ephéméras chiffonnés dans la poche, jetés après les séances, perdus, ces flyers, prospectus ou mini-programmes photocopiés en format A6 n’ont jamais eu la vocation d’être conservés. Au sein même de la Cinémathèque française, leur archivage est incomplet.
Nous proposons bien l’intégralité des flyers, dans les formats d’origine, y compris les variantes (des séances ont bénéficié de deux flyers différents).
A la richesse iconographique des rectos s’ajoute le contenu informatif et critique des versos, rédigés, entre autres, par Jean-François Rauger, Olivier Père et Christophe Barathon, programmateurs de ces séances.
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